Le Miel pour remplacer le sucre

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Le sucre n'a pas bonne presse en ce moment, en particulier celui qui est caché dans les aliments. Certes, il faut réduire la quantité de sucres ajoutés aux aliments, mais certains experts vont même jusqu'à remettre en cause son utilisation, au profit du miel…



Nous mangeons trop d'aliments sucrés. À qui la faute ? Pas au carré de sucre, dont la consommation diminue régulièrement depuis dix ans. En réalité, 88% de notre consommation de sucre provient des sucres simples cachés et ajoutés aux aliments. Ce n'est donc pas la consommation quotidienne du carré de sucre (14 g environ, soit 2 morceaux et demi) qui est la plus à blâmer et remplacer le sucre du café par une pastille d'édulcorant est probablement un faux remède…






Le sucre, un marché gigantesque

La guerre contre le sucre vient à peine d'être déclarée dans les industries alimentaires internationales et il faudra attendre encore quelques années pour voir arriver dans nos rayons des aliments moins riches en sucres. Pourquoi ? Tout d'abord parce que les sucres sont partout et, parfois à notre insu, en grandes quantités dans certains produits alimentaires (certaines recettes de desserts lactés, de céréales petit-déjeuner, les jus de fruits, par exemple).
Ensuite, parce qu'il faut constater l'échec relatif des édulcorants auprès des hommes et qu'il faut convaincre aussi une génération d'individus « accros » à la saveur sucrée de faire des concessions sur ce goût. Enfin, parce que les stocks mondiaux de sucre sont vraiment colossaux et qu'il faut aussi les écouler…






La face cachée du miel

Mais pour des chercheurs américains de la San Diego State University, une bonne alternative pourrait reposer sur la substitution des sucres par le miel. Principal avantage : la saveur du miel étant plus prononcée que celle du sucre, il faut en mettre moins dans l'aliment pour obtenir une bonne sensation sucrée en bouche. Mais l'atout majeur du miel se situe encore ailleurs : là où le sucre (et les sucres) n'apporte que du sucre et des calories, le miel offre d'autres atouts nutritionnels. Premièrement, il possède, comme le saccharose ou sucre en carré, un index glycémique modéré, ce qui n'est pas le cas de tous les sucres ajoutés aux aliments. Deuxièmement, même si les quantités sont modestes, en fonction du type de plantes visitées par les abeilles et du type de sol sur lequel elles poussent, le miel comporte un grand nombre de minéraux (potassium, calcium, magnésium, fer…) et d'oligo-éléments. Il possède aussi tous les acides aminés essentiels et contient certaines vitamines, en particulier les vitamines du groupe B.






Alors, sucre ou miel ?

Et ce n’est pas tout ! Sa coloration (qui peut aller du clair au foncé) traduit la présence de pigments, essentiellement des caroténoïdes et des flavonoïdes, soit de puissants antioxydants.
On relève aussi la présence de petites quantités d’oligosaccharides, fermentés dans l’intestin, et qui exerceraient un effet prébiotique : en clair, ils stimuleraient la croissance des bifidus au sein de notre flore intestinale. Enfin, le miel contient des molécules antibiotiques naturelles, dont on ignore encore les effets chez l’homme. Ce profil nutritionnel idyllique est juste un peu noirci par certains polluants (plomb, cadmium) ou résidus de médicaments, qui expriment bien l’influence de l’homme sur la nature. Quoi qu’il en soit, le miel prouve que tant qu’à sucrer, autant que ce soit utile !




18/09/2006
Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste

merci salsa75 de penser à citer tes sources complètes en l'occurence l'article vient de http://www.e-sante.net/fr/magazine_sante/nutrition_dietetique/miel_remplacer_sucre-10892-152-art.htm
le sucre blanc étant un poison ( pour ceux qui en douteraient il y a un livre explosif et très facile à lire sur la question "sugar blues, le sucre cet ami qui vous veut du mal", écrit dans les années 70 mais toujorus d'actualité ( éd.Trédaniel ), et le roux ne valant guère mieux, c'est sûr que le miel peut apparaître comme une bonne alternative, mais l'idéal c'est de se passer le plus possible des 2 ! et puis ça serait vite une catastrophe s'il fallait remplacer le sucre par le miel !
si l'on en consomme très raisonnablement, l'article ne précise pas ici qu'il vaut mieux que le miel soit bio en conventionnel, les abeilles sont nourries aux sucre, traitées aux antibiotiques etc. bref tout ce qui est exclu du cahier des charges "apiculture" sur nature&progrès
http://www.natureetprogres.org/servicepro/sp41.pdf

pour compliquer les choses, il faut savoir que la mention N&P n'autorise pas l'apiculteur à qualifier son miel de "bio", ce terme étant réservé au logo AB et au contrôle qui lui est lié ( et qui dans le cas du miel est moins restrictif que celui de N&P) mais c'est une autre histoire !