Le bio, est-ce vraiment meilleur ?

De nombreuses études tendent à démontrer les bienfaits des produits bio tant au niveau sanitaire, nutritionnel qu'environnemental.
Voici une liste des plus et des moins.

Côté santé
Une étude de l'Association française de la sécurité alimentaire (AFSSA) a montré que les produits issus de l'agriculture biologique étaient dépourvus de résidus chimiques.
Autrement dit, on peut manger les fruits et les légumes bio sans les éplucher sans aucun souci, d'autant que c'est sous la peau que se concentrent les vitamines et minéraux.

Par ailleurs, les travaux des professeurs Henri Joyeux et Mariette Gerber de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), ont montré que les produits bio avaient une qualité nutritionnelle supérieure de 30 % par rapport à ceux issus de l'agriculture conventionnelle.
Ainsi, les légumes, les fruits et les céréales bio sont plus riches en vitamines et minéraux antioxydants ; la chair de la viande bio contient moins de graisse ; l'huile et les œufs bio contiennent des acides gras de meilleure qualité.

Côté goût
Les fruits et les légumes bio contiennent globalement plus de matière sèche et moins d'eau, car ils ne sont pas arrosés de manière excessive. Ils ont donc plus de goût et sont plus rassasiants.

Les animaux élevés en plein air avec une alimentation de qualité donnent des viandes plus fermes, plus savoureuses et plus goûteuses. A l'inverse, les animaux de batterie souvent abattus avant l'âge adulte ont tendance à être plus flasques et plus fades.

L'industrie agro-alimentaire utilisent de nombreux arômes artificiels et exhausteurs de goût, et proposent des aliments au goût standardisé. Face à ces saveurs exacerbées et sans surprise, le goût des produits bio peu surprendre et même décevoir. Ils permettent de découvrir la saveur authentique des produits, même s'il ne garantit en rien la qualité gustative intrinsèque des fruits et autres légumes.

Côté environnement
L'agriculture biologique respecte la nature (les eaux, les sols, la faune et la flore) en refusant d'utiliser des produits chimiques de synthèse et favorise la biodiversité en choisissant des variétés végétales et des espèces animales adaptées aux terroirs.

A l'inverse, du côté des champs de l'agriculture intensive, l'engrais chimique pollue les nappes phréatiques et les pesticides déciment les prédateurs naturels et même des insectes très utiles comme les abeilles.

De même, les élevages en batterie entraînent une forte pollution. Le lisier rejeté par les porcheries en Bretagne notamment laisse des nitrates dans le sol et les rivières.

Les moins
Les fruits et les légumes non traités sont moins résistants et par conséquent se conservent moins longtemps, à l'exception cependant du pain bio au levain, qui se conserve, lui, plus longtemps.

Les produits issus de l'agriculture biologique, qui demande plus de main d'œuvre et présente de plus faible rendement que l'agriculture intensive, sont plus chers d'environ 30 %. Une différence de prix conséquente, quand bien même les fruits et légumes bio sont globalement plus rassasiants du fait de leur forte teneur en matière sèche.

Quelques dates
1980 Première reconnaissance officielle de l'agriculture biologique en France.
1991 Premier règlement européen concernant les productions biologiques végétales.
1999 Le règlement européen est complété pour les productions biologiques animales.
2000 Concernant les productions biologiques animales, la France adopte une réglementation plus stricte (en obligeant notamment les éleveurs à produire sur leur exploitation au moins 40 % de l'alimentation de leur bétail)

Produits bio : les logos certificateurs
Les logos certificateurs sont un bon moyen d'identifier rapidement les produits biologiques. Alors que le logo AB est aujourd'hui familier pour la quasi totalité des Français, seul un tiers d'entre eux reconnaît le logo européen.

Ces logos garantissent que les produits sont composés à 95 % d'ingrédients biologiques et qu'ils ont été contrôlés pas des organismes agréés. Le pourcentage n'est pas de 100 % car certains ingrédients, comme l'eau, le sel ou les épices, n'existent pas en version "bio".



Le logo AB
Propriété du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ce logo renvoie à une définition précise "un mode de production agricole exempt de produits chimiques de synthèse" (voir le site du ministère).
Des organismes privés sont agréés par les pouvoirs publics pour réaliser les contrôles des produits biologiques et délivrer la certification "agriculture biologique". Il s'agit d'Ecocert, Qualité France, Ulase, Agrocert et Aclave.

Des sites :
www.biocoop.fr - www.lavieclaire.fr - http://annuaire.agencebio.org - http://www.spas-expo.com - http://www.vivez-nature.com - http://www.bionazur.com

Des livres :
"La cuisine bio",
de Ysanne Spevack
Editions Manise, 2003, 256 pages, 28 euros.

"Vivre bio à Paris"
de Catherine Mercadier,
Editions Parigramme, 2001, 112 pages, 6 euros.

"Manger bio, c'est pas cher",
de France Guillain
Editions Jouvence, 2005, 96 pages, 4.90 euros.

"Guide Solar des vins bio",
Editions Solar, 2005, 416 pages, 24 euros.

"Encyclopédie du jardinage bio",
Editions Larousse, 2003, 416 pages, 39.90 euros.

très intéressant! merci Caro! :top:

Sorry d'être moins assidue, mais j'ai plein de taf ça m'use.
J'ai pris le chlorure de magnésium sur prescription de Violette pour voir si je redémarre sans avoir des ratés hi, hi !

Effectivement JoeyRemy, l'information diffusée n'est pas toujours la réalité et ça pour le faire comprendre à monsieur tout le monde, y'a un certain travail à faire.

C'est vrai qu'il est difficile de faire comprendre aux gens qui nous entourent que finalement, le bio n'est pas plus que des produits non bio de même qualité, il est voire mmoins cher.



De toute façon, il est intéressant de regarder à long terme le réel coût du bio et celui de la bouffe industrielle : donc, compter l'argent partis dans les frais médicaux par exemple. Il est certain qu'avec le bio, on va un peu moins chez le doc puisque nous n'avons pas à lutter contre les produits chimiques qui sont dans notre corps à cause de la mal bouffe! :c45:

J'avoue que sur certains points notamment la santé je ne vous comprends pas. Comment pouvez-vous amalgmer problème de santé avec une nourriture traditionnelle non bio ?
Il ne faut pas oublier qu'il y a beaucoup de misère en France et que ces personnes n'ont ni les moyens d'acheter bio, ni les moyens d'acheter des produits traditionnels non bio. Il ne reste plus à ces gens que le choix des discounters. Maintenant ce n'est pas parce qu'ils vont acheter des pommes du LIDL qu'ils vont forcément être malade.
Si vous voulez parler de la malbouffe, celle-ci ne vient pas à proprement parlé des produits non bio mais de la façon de manger de certaines personnes. Il est certain que si une personne mange chaque jour hamburger, frites, pizza, quiches, barre chocolaté et autre soda, là il y aura des problèmes cardio-vasculaires.

Oui tu as raison sur certains points J Fleur, mais il se trouve que des études ont prouvé que nous ingurgitions un kilo et demi de pesticides par an en consommant des produits industriels, sans parler des plats tout prêts et de la cuisine chimique !!!
Personnellement, je suis sans emploi non rémunéré, mon mari travaille certes, mais j'ai fait un choix qui me semble être important : consommer bio pour dans un premier temps, ne pas donner à mon corps des choses qu'il n'a pas envie de recevoir, dans un deuxième temps, permettre aux personnes qui fabriquent les produits bio de se développer et dans un troisième temps, favoriser un maximum la culture bio de façon à ce que nos enfants aient une planète à peu près potable pour leur avenir.
C'est ce dont nous parlions dans un autre sujet hier, manger bio ne revient pas plus cher à condition qu'on mange autrement.
J'ai bien vu que tu n'étais pas végétarienne et je te comprends tout à fait, pour moi c'est un choix personnel qui me convient très bien, et chacun doit s'alimenter comme il le ressent. Mais par contre, on nous apprend depuis fort longtemps à manger de la viande ou du poisson à tous les repas pour avoir des protéines, et à mon sens, ce n'est pas indispensable. Un mélange de féculents et de légumineux donne le même résultat en protéines qu'un steack/frites qui est très mal assimilé par notre corps.
Mais comme tu dis, la malbouffe est ce qu'il y a de plus dangereux pour notre santé, ensuite, chacun fait son choix d'alimentation qui lui est propre.
Les règles de diététique d'aujourd'hui sont complètement érronées et c'est bien souvent qu'on sort de table un peu vaseux, même si on a mangé le quotat de fruits et légumes préconnisés actuellement par une grande campagne de pub. En mangeant autrement, on peut repartir du bon pied.
Quand j'avais mon restaurant végétarien, j'avais beaucoup d'hommes qui venaient manger car ils pouvaient reprendre la route en pleine forme et bien calés juste après avoir mangé. C'est un signe qui n'est pas anodin.

Ma mère fait ses courses chez Aldi (as tu lu l'article sur le riz OGM vendu chez Aldi) et moi je fais toutes mes courses (y compris produits d'entretien ) en magasin bio, et je m'en sors aussi bien qu'elle. Mon ventre est plat, et le sien est tout gonflé !!! Elle me trouve trop maigre, je la trouve trop grosse. Je respecte son choix, elle ne respecte pas le mien et me dit que j'ai des goûts de luxe. Pourtant, au niveau de la santé, y'a pas photo, et c'est pas mon mari qui te dira le contraire, car lui était comme toi, au début il ne comprenait pas. Maintenant qu'il voit le résultat sur son organisme et ses performances sportives, y'a pas moyen de lui dire de revenir à manger comme on mangeait autrefois :nono:

Par ailleurs, ce que j'ai constaté, c'est que grâce à une alimentation saine notre corps a de bonnes défenses immunitaires et nous pouvons éviter grand nombre de maladies. :daccord:


Au plaisir de papoter avec toi Jolie Fleur

Je mange aussi bio, même si je n'achète pas tout mes produits en bio.